Catégorie : Producteurs

MCCH (Maquita Cushunchic Comercialisando como Hermanos) signifie « donnons-nous la main pour travailler ensemble » en langue quechua.
Cette structure est née de la volonté d’agir pour les plus défavorisés.
L’initiative vient d’un groupe de femmes de Quito qui a mis en place un marché de troc de produits alimentaires en 1987, l’objectif étant de commercialiser les produits à des prix raisonnables dans les quartiers pauvres de Quito. Ce concept a pris ensuite de l’ampleur et s’est étendu à d’autres régions du pays ainsi qu’à des produits artisanaux. Aujourd’hui on compte 400 boutiques dans le pays.
MCCH assure le suivi de la qualité des produits, le renouvellement des gammes et la recherche d’opportunités de marché pour les artisans. Une meilleure organisation a permis de rationaliser les activités et d’apporter un réel soutien aux artisans afin de les accompagner vers l’auto gestion.

107 organisations locales partenaires (soit 5200 artisans) vendent leur production à MCCH.
La mise en place d’un programme de micro-crédit permet de financer les projets des producteurs.
Enfin, la fondation a crée une université d’économie sociale et solidaire pour délivrer des formations en adéquation avec le système mis en place par la fondation.

L’artisanat de MCCH consiste en des objets en bois de balsa ou en céramique ou en tagua (graine issue d’un palmier des forêts humides des régions tropicales de l’Equateur, également appelée ivoire végétale). En savoir plus sur la tagua.

PLUS DE 20 ANS DE PARTENARIAT avec Artisans du Monde.

ACP appuie 1200 artisans dont 90% de femmes de 15 régions du Népal dans 22 domaines d’activités !

Créée en 1984, ACP s’adresse aux femmes pauvres en milieu rural et urbain qui ont une activité artisanale à développer. L’ONG dispense un soutien technique en design et développement de produits, pour que les articles qu’elles produisent correspondent aux goûts des consommateurs et que les producteurs soient rémunérés à hauteur du travail effectué.
ACP veille à employer des femmes de toutes les ethnies, pour refléter la constitution de la société népalaise : 39% des productrices sont Newar, 15% sont Brahman, 19% Chhetri et 27% sont originaires de minorités ethniques.

L’apport économique et social de cette organisation a pu garantir aux femmes des revenus supplémentaires, une couverture sociale, l’accès à l’éducation, mais aussi et surtout une nouvelle place dans la société népalaise majoritairement patriarcale.

Elle a aussi montré que l’artisanat, bien souvent relégué au rang de passe-temps, était pour ces femmes un véritable métier, rémunérateur et formateur.

Saluons le fait qu’en 2002, Meera BETHARAI la créatrice du projet, a été la première femme à recevoir le prix d’«Entrepreneure de l’année» au Népal.