Les cacahuètes proviennent de la province chinoise de Shandong. Semées en avril, elles sont récoltées par les paysans dès le mois de septembre.
Triées à la main, seules les noix d’excellente qualité sont conditionnées. Pour acquérir leur goût incomparable, elles sont grillées lentement, sans ajout d’huile, puis légèrement salées avec du sel marin.
Les artisans de Yishui Xingye Association vivent au bord du Fleuve jaune, dans la province du Shandong où la production d’arachide tient une place majeure. Ils se répartissent les terres, des parcelles en pente et en terrasse grâce aux murs en pierre pour protéger de l’érosion due aux averses. Ils cultivent aussi en parallèle du maïs, des patates douces, du blé et du soja.
En 2009 la coopérative obtient la certification FLO Fairtrade. Les agriculteurs se sentent plus indépendants et ont pu améliorer leur situation économique. Dans les années 2009 à 2013, la coopérative a réussi à dégager environ 45.000 US$ de fonds de prime pour les différents projets.
Il a été prévu d’acheter, grâce à la prime Fairtrade un compost ainsi que des pesticides biologiques certifiés mais aussi de planter de jeunes arbres sur les pentes raides pour réduire l’érosion des sols et de planter des haies aux abords des champs à la différence des champs conventionnels.
Les noix du Brésil poussent dans les profondeurs sauvages de l’Amazonie. Les cueilleurs doivent en effet marcher pendant plusieurs jours pour récolter les fruits murs sur les arbres.
Les noix du Brésil sont ensuite soigneusement cassées,décortiquées à la main, afin de ne perdre aucun de leurs précieux nutriments.
La coopérative Chico Mendes Modena est engagée en Amérique du Sud depuis les années 80. Ensemble, avec le mouvement brésilien « People of the Forest » ils ont créé un projet visant à soutenir les Castanheiros et conserver des noyers du Brésil. Commercer avec l’UE est un défi majeur pour les coopératives parceque très exigeante.
Les deux coopératives boliviennes COINACAPA (Cooperativa Integral Agroextractivista Campesinos de Pando) et ACEBA (Asociación de Comunidades Extractivistas del Bosque Amazónico) qui recueillent les noix du Brésil pour ce projet, se situent à l’ouest de la forêt amazonienne. Globalement le commerce des noix du Brésil permet à plus de 1000 familles de continuer à cultiver de manière traditionnelle et donc d’utiliser la forêt tropicale durablement. Le projet de commerce équitable a permis à ces familles de faire des noix du Brésil/Amazonie leur principale source de revenus. La collecte des noix est sous protection. Le projet protège une superficie d’environ 60.000 kilomètres carrés (grand comme la Suisse) de la déforestation et de la surexploitation.
Ce projet permet aussi l’accès aux programmes de santé, les visites médicales et l’accès gratuit aux hôpitaux. Les cas de paludisme et de tuberculose ont diminués très fortement. L’épidémie de dengue pourrait aussi être mise sous contrôle.